Un huis clos inspiré et un petit jeu très poétique

Ce roman, je l'avais aperçu dans un Book Haul, mais il ne me semble pas en avoir vu quelconque avis sur Booktube.

Pendant que je lisais le premier tome de l'épée de vérité, j'ai eu besoin de suivre quelque chose de plus contemporain en même temps. Mon choix s'est donc porté sur ce livre là. Population : 48 est le troisième roman de l'écrivain Adam Sternbergh. Histoire traduite par Charles Bonnot, l'exemplaire que j'ai eu dans les mains est une édition de Super 8 de 2018

Résumé

Calvin Cooper est à la tête d'une petite ville perdue dans le Texas nommée Caesura (qui rime avec Tempura). Dans cette ville de bientôt 48 habitants, tous ont eu tout ou partie de leur mémoire effacée. Des tueurs en série ? Des témoins à protéger ? Nul ne le sait.

Depuis huit ans, les habitants mène une existence plus ou moins paisible. Jusqu'au jour où il va y avoir un meurtre...

Mon avis

Je pense que notre auteur est un fan de Tarantino - QT pour les intimes. Tout le monde a des secrets, ce qui n'est jamais sans conséquences selon notre ami réalisateur. Je n'ai d'ailleurs eu aucun mal à rapprocher le roman de Hateful Eight car c'est construit exactement de la même manière.

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On se demande vraiment a qui on a à faire et on arrive même à s'attacher à quelques personnages, sans même savoir ce qu'ils ont fait - car eux-même ne le savent plus. Tout ce que l'on sait, c'est que ces personnes ont accepté de venir vivre à Caesura - ou Blind Town - qu'ils étaient tous libres d'en partir, mais que le départ était sans retour possible. On a à faire à un page turner, dans le sens où l'on va de révélations en révélations. Le roman est construit comme un fil rouge entrecoupé de plusieurs scènes centrées sur quelques-uns des personnages.

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J'ai apprécié ma lecture mais tout cela reste sans plus. Le dénouement de l'histoire ainsi que les informations qui nous sont données ne m'ont pas fait réagir plus que ça. Le schéma du "au final, ne sommes nous pas tous un petit peu des salops " était trop évident pour que cela me surprenne.

De même que je ne peux pas réellement considérer ce livre comme un thriller, car pour moi les codes n'y sont pas.

SPOIL ! SPOIL ! SPOIL !

Je m'attendais à ce bain de sang dans la dernière partie du livre. Vu comment l'histoire était monté, c'est évident que le projet qu'avait l'Institut ne pouvait pas tenir debout sans que quelqu'un souhaite un jour ou l'autre éliminer tous ces anciens criminel avec la mémoire trouée.

SPOIL ! SPOIL ! SPOIL !

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Une bonne lecture, c'est bien écrit on a envie de savoir, mais rien qui ne me laissera un souvenir impérissable. Une construction somme toute assez classique.

3/5

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Pour parler un peu d'autres choses que de livres sur ce blog, je vais jouer à la groupie de service en vous parlant d'un petit jeu que j'ai acheté il y a peu de temps et dont je suis complètement fan !

Pour ceux qui aiment les jeux de plateforme, c'est totalement fait pour vous. On incarne Ori, petite créature de la forêt, orpheline, s'engageant dans une aventure dans laquelle il devra faire preuve de courage !

C'est un jeu d'une qualité visuelle exceptionnelle. Les dessins, les décors, l'histoire et les musiques sont absolument remarquables.

Onirique, poétique, lorsque je plonge dans ce petit jeu, l'univers me fascine. Je vous conseille fortement ce jeu (disponible sur PC et sur XBOX).